Fondateur de Nocode Factory
Valentin Bert, 25 ans, est un ancien élève des classes préparatoires ECE de 2013 à 2015 à Sainte-Marie Lyon. Il a poursuivit ses études à HEC où il co-fonde la société Terre d’Apéro, une marque de produits locaux et responsables pour l’apéro, avant de la revendre. Entrepreneur dans l’âme, il fonde il y a quelques mois Nocode Factory, une agence digitale qui aide les startup et PME à développer leurs propres applications et sites web sans aucune compétence de code.
Qu’est-ce que vous retenez de vos années à Sainte-Marie Lyon ?
A part les lunettes roses de Mme Barbier et les matches de football du mercredi après- midi, je retiens surtout la complicité nouée avec mes amis de l’internat ! Mine de rien, quand on vit les émotions fortes du travail (et les blagues et la promiscuité de l’internat) le tout dans une chambre de 6m², ça rapproche ! Aujourd’hui nous sommes tous aux quatre coins de l’Europe, mais on continue de partir en vacances ensemble. Ces liens sont indestructibles.
Comment en êtes-vous venu à l’entrepreneuriat ?
J’ai toujours eu une petite fibre entrepreneuriale au fond de moi, mais c’est vraiment après mes deux stages dans la grande consommation (Seb et Amazon) que je me suis dit que je n’avais pas envie de passer mes journées à construire des powerpoints. Assez étrangement, je suis plus épanoui en développant une entreprise à partir de rien, sans la moindre mise de départ, que lorsque j’ai dû supplier à un grand patron à l’autre bout du monde, qui ne connaissait même pas mon prénom.
Que gardez-vous de votre passage en classes préparatoires à Sainte-Marie Lyon ?
Mes 2 années de prépas m’ont appris à travailler intensément et efficacement. Mais la prépa m’a aussi appris à échouer. Colles improvisées, DS ratés, etc. Un élève de prépa, il prend des coups à longueur de journée. Et il doit se relever s’il ne veut pas à nouveau sombrer la semaine suivante… Un peu comme un entrepreneur en fait. En revanche, je regrette que la prépa ne développe pas plus la créativité et la débrouillardise. Cette carence se retrouve à la sortie des écoles de commerce, devenues des machines à consultants.