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Élever quelqu’un c’est d’abord l’élever à ses propres yeux.

Simone Weil

Esprit maison

Notre pédagogie

Sainte-Marie Lyon est une école catholique qui donne à tous du temps et de l’espace pour s’élever et rechercher la vérité. Dans notre maison, nous nous efforçons d’accompagner chaque élève. Qu’il découvre la joie de travailler, d’être lui-même, de rentrer dans le monde en adulte debout.

Le père Colin, fondateur des pères maristes avait pour devise : « Avec les enfants, soyez ronds et carrés ». Le carré symbolise l’exigence, du travail bien fait, de la ponctualité, de l’assiduité. Le rond évoque l’attention portée à chacun, la patience, la générosité. Veiller à ce que chacun donne le meilleur de soi-même, en lui permettant de voir que, devant lui, s’ouvre un espace où exercer sa liberté, sa responsabilité. Cette devise rythme l’enseignement que nous souhaitons donner à nos élèves encore aujourd’hui.

Nos missions

Donner un cadre qui garde les corps et féconde les esprits

Dans un lieu où l’architecture exprime à la fois la protection et la créativité, dans des propriétés où la nature apporte la sérénité et l’inspiration, chaque âge a ses lieux dédiés.

Éduquer au goût des études, aux vertus d’un travail régulier

Nos établissements proposent des évaluations fréquentes et diversifiées pour aider l’élève à se connaître, à découvrir sa méthode de travail, à acquérir une autonomie et une capacité de travail.

Enrichir la connaissance du français, la culture générale, ouvrir les élèves à la dimension spirituelle

Le français est la matière fondamentale qui permet d’avoir accès à toutes les disciplines. La formation dans le domaine des langues, de l’art, du sport, de l’enseignement religieux contribue à faire l’unité de la personne corps, âme et intelligence. Une heure de culture religieuse hebdomadaire obligatoire est prévue dans l’emploi du temps de chaque classe.

Chercher le bien de l’élève dans le dialogue école, parents, enfant

Nous sommes à l’écoute des parents qui connaissent l’enfant. Les professeurs principaux, les préfets sont là pour dialoguer avec eux. Les éducateurs sont attentifs à chaque enfant, suivent sa scolarité, son état de forme. Les parents sont invités à des temps de partage, de réflexion, de formation.

Cultiver la joie à l'école !

Lorsqu’un élève trouve de la joie dans ses études, une dynamique positive s’enclenche qui influence non seulement sa réussite académique, mais également son développement personnel. Dans nos écoles, le cadre d’éducation se veut un terrain fertile où la curiosité est soigneusement nourrie, où les talents sont découverts et cultivés, et où l’estime de soi se renforce.

Oui il est possible d’éprouver un enthousiasme profond pour la chose scolaire, pour le travail, autant dans la phase de découverte que dans l’apprentissage régulier. Ainsi, les salles de classe, les cours et les couloirs deviennent des espaces sacrés de partage, d’interaction et de stimulation intellectuelle. Et cette joie à l’école rejaillit en dehors de l’aspect académique. Elle embrasse les relations sociales, le sentiment d’appartenance et la découverte de soi. Nous encourageons nos élèves à développer leurs talents artistiques (chant, arts plastiques, théâtre), sportifs (association sportive très dynamique) ou académiques ; chacun peut se sentir valorisé et compris.

Les élèves heureux à l’école sont également des enfants plus enclins à relever des défis et à surmonter les obstacles, à devenir des chrétiens et des citoyens engagés, passionnés et compétents.

Le français pour être bon en maths et dans toutes les autres disciplines

Au cœur de notre établissement, nous plaçons le français en tant que pierre angulaire de l’enseignement. Considérée comme la matière fondamentale, le français transcende les frontières disciplinaires : tout professeur est avant tout un professeur de français. La langue initie à la logique fondamentale (cause et conséquence, temps et lieu, avant et après…), à la découverte de soi, de sa sensibilité, de sa capacité d’abstraction, de son intériorité… C’est primordial dans une formation que l’on veut intégrale.

Dans nos écoles, nous privilégions également les mathématiques en tant que clé pour préparer nos élèves à comprendre le monde qui les entoure et à embrasser les divers domaines du savoir. Les mathématiques deviennent ainsi le socle sur lequel se construisent les sciences telles que la physique, la chimie, les technologies, et même l’informatique.

En unissant la force de la langue française à la rigueur des mathématiques, nous nous engageons à nourrir l’esprit de nos élèves, les préparant à une compréhension profonde du monde et les préparant à toutes les disciplines académiques. La culture générale est au cœur de notre mission.

Notre histoire

Chiffres clés

5 sites

4 500 élèves

600 étudiants

300 professeurs

300 personnes d’encadrement et de service

3 000 alumni

130 ans d'éducation mariste

Sainte-Marie Lyon est une école catholique privé sous contrat fondée en 1893. L’établissement compte aujourd’hui près de 5000 élèves, allant de la maternelle au Bac+3, répartis sur trois villes : Lyon, La Verpillière et Meyzieu.

Créé par les Pères maristes, le collège ouvre ses portes le 16 janvier 1893 au 17, montée des Carmes à Lyon avec 5 élèves et 5 professeurs. À la rentrée 1896, le collège est transféré au 4, montée Saint-Barthélemy, où se trouve actuellement le lycée et les classes préparatoires. En 1960, année de l’ouverture du site de La Solitude, le collège compte plus de 1 000 élèves.

À partir de 1966, sous la direction du Père Perrot, Sainte-Marie Lyon connaît une forte croissance et ouvre un troisième site à La Verpillière en 1976 avec des classes préparatoires et un BTS. Un quatrième site est ouvert en septembre 2010 sur la colline de Fourvière : MADE iN Sainte-Marie Lyon qui propose des formations post-bac (BTS, licence, bachelors). Enfin, en 2021, un lycée Sainte-Marie Lyon ouvre ses portes à Meyzieu dans l’Est lyonnais.

Aider chaque jeune à se décider vis-à-vis d’une société qu’il aura à constituer

N’est-ce pas chaque jour qu’il nous faut redécouvrir, dans le détail de tâches apparemment banales et bien situées dans la société existante, ce que signifie notre espérance en la créativité de l’homme ? Ces jeunes auront à constituer la société de demain par leur intelligence et par leur cœur, par leur capacité d’insérer leur visée essentielle dans leurs responsabilités quotidiennes : quelle indépendance de jugement, quelle volonté et quelle générosité leur seront nécessaires pour répondre à l’appel de Dieu en vérité, c’est-à-dire dans la réalité de l’histoire !

L’orientation est, me semble-t-il, un mal étrange de notre époque. S’il est nécessaire de choisir des études possibles pour chaque enfant et de ne pas se contenter en cas d’échec de faire appel au manque de travail, à la paresse, à la mauvaise volonté, on semble parfois oublier qu’une des raisons majeures des difficultés scolaires est un manque d’amour et d’attention inlassablement renouvelé vis-à-vis de chaque jeune. Combien de fois entend-on : « il« doit » faire telle section parce qu’il veut être ingénieur, médecin… ». Il me semble que l’orientation au moins dans le secondaire, consiste tout simplement à chercher, étant donné les capacités de l’enfant, la section la plus ouverte possible, c’est-à-dire celle qui lui offre le choix le plus vaste au niveau des études supérieures.

Père Marc Perrot, directeur de 1966 à 1999